De passage à Indianapolis pour affronter le Fever, Dominique Malonga nous a fait part de ses impressions sur sa saison WNBA et son rôle de sixième joueuse. Sa mentor MVP WNBA et sextuple All-Star, Nneka Ogwumike a également été très élogieuse sur « Dom ».
Article publié sur The Playoffs France le 28 aôut
Seattle t’a désignée comme candidate pour le titre de 6ᵉ joueuse de l’année. Est-ce que c’est un rôle dans lequel tu te sens à l’aise ?
Je ne dirais pas que c’est vraiment un rôle. C’est venu tout seul. En arrivant dans l’équipe, je n’avais pas d’étiquette particulière. Mon premier objectif, c’était surtout de grandir, d’apprendre, de trouver mes repères sur le terrain et de m’habituer à cette nouvelle ligue. Après la pause du All-Star, ça s’est très bien passé : j’ai eu plus de minutes et j’ai vraiment performé.
Du coup, ça s’est fait naturellement, en lien avec mes statistiques et mes résultats, et ça collait parfaitement à cette candidature pour le trophée. Donc oui, je peux dire que je m’y sens bien, parce que ça veut dire que j’ai plus de temps de jeu, que je suis plus performante et que ça aide l’équipe.
Nneka Ogwumike nous a aussi livré son avis sur la saison de notre Frenchie.
Nneka, comment voyez-vous la progression de Dominique Malonga cette année et quels conseils lui avez-vous donnés ?
Je lui disais encore dans le couloir qu’elle doit continuer à jouer fort, car il n’y a qu’une seule direction pour elle : vers le haut. Chaque match, elle progresse. C’est une joueuse intelligente, il n’y a aucun doute là-dessus. Plus elle joue, plus elle développe ses automatismes. Elle attire beaucoup d’attention et subit beaucoup de contacts à cause de ça, mais je lui répète de rester concentrée sur son jeu et de ne pas se laisser freiner par les erreurs. Parce que les erreurs font partie du basket. Et je trouve qu’elle a déjà fait un travail remarquable en réagissant immédiatement, en match, pour rester performante et utile à l’équipe, en attaque comme en défense.
Propos recueillis au Gainbridge Fieldhouse d’Indianapolis lors de la conférence d’après match, par Eliott Caillot
Crédit Photo : James A. Pittman-Imagn Images
Eliott Caillot 