Caitlin Clark ne rejouera plus cette saison. La star du Fever, freinée par une série de blessures, a annoncé le 4 septembre sur ses réseaux sociaux qu’elle mettait un terme à son exercice 2025 après seulement 13 matchs disputés.
Article publié sur The Playoffs France le 7 septembre
Un coup dur pour la franchise et pour la joueuse, qui n’avait jamais manqué un match jusque-là, ni à l’université d’Iowa, ni lors de sa saison rookie. Clark, élue dans le meilleur cinq WNBA en 2024 et quatrième au vote MVP, a vécu une deuxième année marquée par une succession de pépins physiques : élongation au quadriceps en juin, rechute à l’aine en juillet, puis un coup à la cheville en août.
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Après une tentative de retour lors d’un road trip à l’Ouest, l’encadrement a fini par trancher. « Nous avons beaucoup échangé avec elle, en collaboration, expliquait la coach Stephanie White vendredi. Nous savions que ce voyage allait être déterminant pour voir où nous en étions. Mais à la fin, malgré tous ses efforts pour revenir, il n’y avait tout simplement plus assez de temps pour le faire de manière sûre. Sa santé et son bien-être sur le long terme restent la priorité absolue. »
Le début de saison avait pourtant confirmé les immenses attentes placées en elle : triple-double dès le premier match contre Chicago, performances à plus de 30 points, un nouveau triple-double, et un titre en Commissioner’s Cup avec Indiana. Au total : 16,5 points, 8,8 passes et 5 rebonds de moyenne en 13 rencontres.
Mais pour Stéphanie White, si la déception est compréhensible, il y a beaucoup à tirer de cette expérience sur la touche : « Pour une joueuse qui n’avait jamais vraiment été blessée avant, il faut apprendre à gérer ça. Ce n’est pas simple. Mais j’espère qu’avec du recul, tout ça ne sera qu’un petit passage pour elle. Cela lui aura appris à gérer l’adversité et à comprendre que la progression n’est jamais linéaire. »
La coach insiste sur l’impact mental d’une telle saison :
« Elle a aussi pu observer le jeu depuis le banc, avec une autre perspective, presque comme un coach. C’est une expérience d’apprentissage. Et puis, il y a la faim et la détermination qui viennent quand on est privée de terrain : ça donne envie de revenir plus forte. Cela influencera sa préparation, son mental, son entraînement, autant que sa compréhension du jeu et de ses coéquipières. »
Si Indiana (22-20) lutte encore pour une place en playoffs, elle devra le faire sans sa star. « Le message reste le même : sa santé et son retour à 100% sont les plus importants », résume White.
Crédit Photo : Mark J. Rebilas-Imagn Images
