Interview Ajay Mitchell : « Fier d’être un précurseur pour la Belgique »

Nouvelle sensation du Thunder d’Oklahoma City, Ajay Mitchell continue d’impressionner. Dans une victoire épique en double prolongation face aux Pacers, le jeune Belge a franchi un palier en signant son record en carrière avec 26 points.

Ajay, tu as reçu ta bague de champion avant-hier. À quel point es-tu fier d’être un précurseur pour ton pays ?

Très fier. Pouvoir représenter mon pays tous les soirs et avoir une bague de champion, c’est quand même un truc incroyable pour un jeune Belge. C’est super de pouvoir faire ça, mais il faut encore travailler. Je pense que maintenant, avec Toumani (Camara), on a l’opportunité de vraiment représenter la Belgique. C’est vraiment cool de voir ça et de voir aussi son évolution. On va continuer à travailler pour le pays.

À quel point êtes-vous proches tous les deux ? Est-ce que vous vous parlez souvent pendant la saison ?

Oui, on est assez proches. À chaque fois qu’on est à Portland ou qu’il vient à OKC, on se parle. J’étais vraiment content pour lui, je pense que c’était mérité et ça fait plaisir de voir qu’il continue à évoluer et qu’il a pu signer ce contrat. Je suis très content pour lui.

Est-ce qu’il y a eu des discussions sur le fait de prendre les « clés du camion » sur la second unit ? Quand Shai Gilgeous-Alexander n’est pas sur le terrain, c’est toi qui prends les responsabilités. Comment tu vois ça ?

Depuis le début de la saison, mes coéquipiers m’ont toujours dit d’être agressif quand je rentre, d’avoir confiance et de créer selon les besoins de l’équipe. Aujourd’hui, on avait besoin de création et c’est ce que je voulais amener. Je fais tout ce que je dois faire pour aider l’équipe, c’est le plus important.

Tu as parlé de Shai, il possède une telle gravité sur le terrain. Est-ce que tu sens que sa présence t’ouvre des lignes de drive quand tu joues avec lui ?

C’est sûr. La défense est tellement concentrée sur lui quand il est sur le terrain que, pour moi et pour d’autres joueurs, ça nous donne beaucoup d’opportunités pour attaquer et trouver des espaces. C’est vraiment cool de pouvoir jouer avec un gars comme ça.

Avec Lu Dort et Ousmane Dieng, ça parle français ? Est-ce que vous organisez des moments entre francophones ?

Bien sûr ! On parle tout le temps français entre nous. On discute de tout et de n’importe quoi dans le vestiaire. Ça fait vraiment plaisir de pouvoir parler ma langue maternelle avec ces deux gars-là, on rigole beaucoup.

Interview réalisée au Gainbridge Fieldhouse d’Indianapolis, par Eliott Caillot
Crédit Photo : Jim Dedmon-Imagn Images

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